"Weird Al" Yankovic: mieux vaut être bien coiffé quand on parodie

"Weird Al" Yankovic, c'est de la parodie classe et bien léchée, à la chaîne, contente de pouvoir compter sur  une prod' bien épaulante et dilapidatrice, mais surtout absolument délicieuse et résolument poilante avec, comme héros principal rompu aux transformismes les plus ringardissimes mais néanmoins troublants. Dans cette vidéo-ci, acerbe autant que tendre envers Robert Goulet (You Don't Love Me Anymore), un type au frisé non tarabiscoté, moustachu à la Freddy Mercury d'une souplesse féline et d'un érotisme assez diffus. Et c'est du multi-parodiste en vrac: les chanteurs de charme, les 80's et 70's, les films d'horreur, etc.:

Là le rap et les squares (où deux costauds rappeurs, appeurés, fuient devant un gay gentil et bien peigné, un peu cocker s'il faut métaphorer:




Madonna et son Like a virgin  tout à la fois qu'Urgences y ont droit avec Like a surgeon, pas trop loin d'un Monty Python à faire rajeunir les grand-mères, mais surtout très proche de la réthorique corporelle de l'ex-madonne des 80's, ha, quelle grâce dans les levers de bras...